Pourquoi ce mélange d’images ? Parce qu’un sinistre, c’est rarement une histoire limpide. C’est un puzzle de clichés flous, de rapports incomplets, et parfois… de murs qui semblent garder leurs secrets.

Certains dossiers arrivent avec des échanges, des avis, des documents à analyser. Mais souvent, il ne reste que le bâtiment lui-même – un témoin silencieux, marqué par le temps et les fissures. Alors commence le vrai travail : écouter les murs, le sol, les charpentes… et leur faire livrer leurs vérités.

Chaque détail compte : une fissure en façade peut cacher un problème de fondations, une trace d’humidité peut révéler un défaut de conception. Mon rôle ? Décrypter ces indices pour reconstituer l’histoire du bâtiment.

Je me souviens de ce bâtiment du XIXe siècle, où une simple fissure en façade dissimulait en réalité un problème de fondations centenaire. Sans archives, il a fallu jouer les détectives :

-Analyser les matériaux (carottes, essais en laboratoire).

-Simuler les contraintes structurelles.

-Recueillir les témoignages des anciens occupants. Un travail minutieux, mais les enjeux – financiers et humains – en valaient la peine.

Car l’expertise, c’est bien plus que des rapports. C’est une quête de vérité, une plongée dans l’histoire même des pierres. Et vous, avez-vous déjà eu à faire parler un bâtiment récalcitrant ? Partagez vos expériences en commentaires !